Dans la ville de Troyes, on voit émerger une femme au parcours doublement ancré : à la fois dans l’action municipale de terrain et dans des responsabilités économiques et humaines. Stéphanie Lochard s’impose progressivement comme une personnalité dont le nom compte — non seulement comme adjointe au maire, mais aussi comme entrepreneuse et actrice de santé publique. Le mariage récent avec le maire François Baroin a renforcé sa visibilité, mais son parcours dépasse cette seule alliance.
Origines, formation et engagement professionnel
Stéphanie Lochard est née en septembre 1978. Elle a poursuivi des études en pharmacie à l’Université de Bourgogne, ce qui lui apporte une base scientifique solide et une compréhension approfondie des enjeux de santé. (D’après les registres de ses activités publiques)
Parallèlement à son engagement politique, elle a investi le monde de l’entreprise locale. Stéphanie Lochard est gérante de la Pharmacie du Bowling à Troyes et est également impliquée dans diverses structures entrepreneuriales, immobilières, et de services de santé ambulatoire. Ces responsabilités lui donnent une expérience concrète de gestion, du tissu économique local, et du monde des professions libérales. (Données issues des registres de l’activité économique à Troyes)
Sa double casquette — entrepreneur et élue — permet de relier les réalités du quotidien (coûts, contraintes, régulations) avec la vision des politiques publiques. Cela peut être un avantage pour formuler des projets pragmatiques et réalisables.
Rôles et fonctions municipales
À la mairie de Troyes, Stéphanie Lochard occupe le poste d’adjointe au maire avec des délégations particulièrement stratégiques : finances, éducation, enfance et jeunesse. En tant qu’adjointe chargée des finances, elle intervient dans les arbitrages budgétaires, la programmation des investissements, l’allocation des ressources et le suivi des comptes publics municipaux.
Sur le versant « éducation / jeunesse / enfance », elle est responsable des politiques locales concernant les écoles, les dispositifs municipaux pour les jeunes, les structures d’accueil et les actions de prévention sociale. Ces domaines exigent une proximité avec les habitants : écouter les besoins, comprendre les contraintes des familles, dialoguer avec les enseignants, les associations et les services municipaux.
Son action dans ces secteurs est visible : dans certaines écoles, elle a piloté des projets innovants, comme la mise en place d’une tenue scolaire commune (uniforme) testée dans plusieurs établissements. L’argument avancé a été son potentiel à créer un sentiment d’unité, de prévention et de cohésion. (Mention dans un entretien local)
Dans la pratique municipale, elle agit comme relais entre les citoyens et l’administration, veille à la concertation et contribue à la conception de projets structurants (aménagements scolaires, équipements jeunesse, etc.). Son rôle exige capacité de coordination, rigueur, diplomatie et sens des priorités.
Vie politique, partisane et ambitions électorales

Stéphanie Lochard est affiliée au parti Les Républicains (LR). (Selon ses déclarations publiques et les registres d’étiquetage politique local)
En 2022, elle s’est présentée aux élections législatives pour la 1re circonscription de l’Aube sous l’étiquette LR. Elle n’a pas été qualifiée pour le second tour, ce qui a constitué un premier pari sur la scène nationale. Cette tentative montre qu’elle aspire à dépasser le cadre strictement local, même si la concurrence est rude dans les arènes électorales nationales.
Son mariage avec François Baroin, maire de longue date de Troyes et figure de poids de la droite, a naturellement fait naître des attentes auprès de l’opinion publique : l’union de deux trajectoires, celle d’un maire confirmé et celle d’une adjointe ambitieuse. Mais ce mariage impose aussi une exigence : celle de ne pas être reléguée à un rôle de “complément”, mais de constituer une force politique autonome.
Dans les instances internes du parti, elle devra s’inscrire, gagner des soutiens, prendre position dans des débats structurants (éducation, santé, fiscalité locale), et démontrer qu’elle peut être un relais crédible pour les électeurs. La question de l’équilibre entre l’enracinement local et une augmentation de portée politique sera sans doute centrale dans ses choix à venir.
Forces, atouts et crédibilité
Compétences opérationnelles : Sa double expérience (gestion, santé, municipalité) lui donne une compréhension des réalités du terrain — coûts, contraintes réglementaires, besoins des citoyens — un atout rare dans les cercles politiques.
Capacité à “livrer” : En tant qu’élue locale chargée de domaines concrets, elle peut être jugée sur les résultats — rénovation d’écoles, projets jeunesse, maîtrises budgétaires — ce qui peut asseoir sa crédibilité auprès des citoyens.
Vision mixte : Elle peut articuler des politiques publiques avec des impératifs économiques locaux, ce qui lui permet de construire des propositions équilibrées.
Réseau renforcé : Son mariage avec François Baroin lui ouvre un réseau politique plus large, des contacts, une visibilité médiatique — des leviers si elle les utilise à bon escient.
Image renouvelée pour la droite : Dans un contexte de renouvellement politique, son profil — femme active, entrepreneuse, engagée localement — peut représenter une option valorisée pour moderniser l’image du camp de droite.
Risques, critiques et contraintes
Dépendance symbolique : Le fait d’être l’épouse du maire pourrait conduire certains à réduire son importance à ce lien personnel. Elle doit veiller à construire une identité politique propre, articulée autour d’actions, de discours et de projets personnels.
Visibilité nationale faible : Pour l’instant, elle est peu connue hors de l’Aube ou de Troyes. Si elle veut prétendre à des responsabilités plus larges, elle devra investir — médias, déplacements, prise de parole — pour se faire connaître sur la scène régionale ou nationale.
Pressions internes : Au sein de Les Républicains, les ambitions sont nombreuses. Elle pourrait rencontrer des résistances, des rivalités, des luttes d’influence, notamment parmi des élus établis.
Attentes fortes : En occupant des délégations sensibles (finances, éducation, jeunesse), les citoyens attendent des résultats tangibles. Les retards, budgets défaillants, promesses non tenues seraient vite pointés du doigt.
Exposition médiatique accrue : Le mariage, la montée en puissance, tout cela attire les regards — critiques, scrutins, polémiques. Elle devra gérer sa communication avec soin, éviter les maladresses publiques.
Perspectives et trajectoires possibles
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Consolider sa base locale
En continuant à piloter des projets visibles, à renforcer la confiance parmi les habitants de Troyes, elle peut asseoir sa réputation. Devenir une figure incontournable à l’échelle municipale lui donnera un socle stable pour d’éventuelles ambitions. -
S’ouvrir à l’échelon départemental ou régional
Une candidature aux élections départementales ou régionales pourrait lui permettre d’étendre sa visibilité. Devenir animatrice d’un réseau dans l’Aube ou le Grand Est serait une étape logique. -
Ambition nationale à plus long terme
Si elle parvient à construire une réelle légitimité (projets réussis, soutien local, reconnaissance médiatique), elle pourrait retenter une candidature législative ou sénatoriale. Mais cela nécessitera un soutien politique fort et une stratégie de communication robuste. -
Intervention thématique forte
Si elle se spécialise dans des thèmes comme la santé publique, l’éducation ou la jeunesse, elle pourrait devenir une référence sur ces sujets. Cela pourrait être un angle pour se distinguer dans le débat national. -
Rôle de cadre ou stratège
Même sans viser immédiatement un poste électif national, elle pourrait occuper des responsabilités au sein du parti, participer à l’élaboration des programmes, être un relais local influent, construire une légitimité par la “réussite en coulisses”.
Conclusion
Stéphanie Lochard est désormais une figure à surveiller dans le paysage politique local. Son profil mixte — gestionnaire, entrepreneuse, élue — lui confère des atouts solides. Son mariage avec François Baroin amplifie sa visibilité, mais n’efface pas le défi : devenir une femme politique reconnue pour ses propres mérites. voir plus